Bien investir son argent est un casse-tête, encore plus quand on démarre dans la vie et qu’on accède à ses premiers livrets. À l’heure où les jeunes sont toujours plus investis dans le futur de notre planète, le PEAC tombe à pic ! Surtout quand on sait que 61 % des 18-24 ans sont intéressés par ces placements selon une étude de L’Autorité des marchés financiers.

On le sait, l’argent ne dort jamais. Lorsqu’il est placé, il permet de financer des projets dirigés par les banques à qui nous avons confié notre épargne. Mais en ces matières, la transparence n’est pas toujours au rendez-vous. Le Plan d'Épargne Avenir Climat (PEAC) veut donc inciter les jeunes à mettre de côté tout en participant à des projets dits « verts ».

Un bon plan, ouvert dès juillet à toute personne de moins de 21 ans résidant en France. Ceux-ci pourront alors le laisser fructifier jusqu’à leurs 30 ans. Accessible auprès des banques et compagnies d'assurance, le PEAC permettra des retraits cinq ans après son ouverture, à condition que le bénéficiaire soit majeur à cette date. Le compte se clôturera automatiquement lorsque tout l'argent sera retiré ou au 30e anniversaire du bénéficiaire. Actuellement, son plafond est fixé à 22 950 euros, comme pour le Livret A. En revanche, ses taux d'intérêt ne seront pas réglementés et vont donc dépendre du rendement des investissements. Selon le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, ces taux devraient être plus attractifs que ceux du Livret A, offrant ainsi aux souscripteurs une rémunération plus intéressante pour leur épargne. De plus, les gains réalisés ne seront pas soumis à l'impôt sur le revenu ni aux cotisations sociales. Un détail non négligeable.

Pousser les investissements à impacts

Dans un contexte où les préoccupations environnementales sont au cœur des débats, le PEAC représente une réponse aux défis posés par le changement climatique. Contrairement aux pratiques parfois critiquées des établissements financiers, ce plan permet d’investir uniquement dans des obligations vertes ou des fonds labellisés ISR (Investissement Socialement Responsable) ou Greenfin. Ces labels garantissent une prise en compte des critères ESG (Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance) dans la construction des portefeuilles, ainsi que l'exclusion de certains secteurs d'activité néfastes pour l'environnement. Les obligations vertes, en particulier, permettent de financer des projets contribuant à la transition écologique, offrant ainsi une voie d'investissement alignée sur les objectifs de développement durable.

En investissant dans le PEAC, les plus jeunes d’entre nous pourront donc contribuer activement à façonner un monde où la prospérité économique devient indissociable du respect de l'environnement.

Autrice : Carla P

Crédits photo : Sasun Bughdaryan/Unsplash