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Comment bien choisir sa peinture ?
Publié le 4 avril 2025 à 12h28

Odeur persistante, murs qui s’écaillent, teinte qui tourne mal… Un mauvais choix de peinture, c’est une pièce qui vire au cauchemar ! Alors, suivez le guide.
Les goûts et les couleurs, ça ne se discute pas ? Pourtant, quand votre beau-père vous a fièrement présenté son salon fraîchement repeint, il a fallu un bel effort pour feindre l’enthousiasme. Ce vert pomme agressif, cette odeur de solvant qui pique le nez… De toute évidence, choisir sa peinture ne se résume pas à une simple question de goût. Composition, finition, émanations : mieux vaut ne pas se tromper. Avant de plonger tête baissée dans un nuancier, voici tout ce qu’il faut savoir.
Peinture acrylique ou glycéro ?
À peine arrivé dans le rayon, un premier dilemme s’offre à vous : peinture à l’eau ou à l’huile ? La peinture acrylique, c’est la bonne élève. Elle sèche vite, sent peu et contient peu de solvants. Parfait pour les chambres, salons et espaces de vie.
De son côté, si la glycéro a un nom digne d’un sirop pour la toux, c’est surtout une peinture plus résistante, plus lessivable. Elle est idéale pour les pièces soumises à l’humidité, comme la cuisine ou la salle de bain. Mais elle met plus de temps à sécher et, surtout, elle dégage bien plus de composés organiques volatils (COV), responsables de la pollution de l’air intérieur. Si vous cherchez une peinture peu odorante, passez votre chemin.
Le match des finitions : mate, satinée ou brillante ?
Tout comme un but en prolongation, une bonne finition en peinture est ce qui scelle le résultat. Le mat est l’allié des murs à imperfections et des ambiances feutrées, idéal pour votre chambre ou votre salon. Le seul bémol, il marque facilement et se nettoie mal. Si c’est plutôt la finition satinée qui vous tente, c’est un bon compromis : un tantinet brillant, facile à entretenir, elle convient aux pièces de vie et aux chambres d’enfants. Quant à la finition brillante, elle illumine une pièce et résiste bien à l’humidité, mais elle souligne aussi le moindre défaut du mur. À réserver aux cuisines et salles de bain.
Moins d’odeur, plus de couleur
Votre mur respire ? Vous aussi. Sauf si votre peinture regorge de substances chimiques qui s’évaporent dans l’air. Pour éviter ça, plusieurs réflexes à adopter. D’abord, vérifiez le taux de COV : en dessous de 1 g/L, c’est l’idéal. Ensuite, repérez les labels de certification. L’Écolabel européen garantit une faible émission de substances nocives, et NF Environnement impose des critères stricts sur la composition et la biodégradabilité, tandis que le label A+ classe les peintures selon leurs émissions de polluants (A+ étant la meilleure note).
Envie d’aller plus loin ? Optez pour des peintures biosourcées à base d’huiles végétales, d’algues, de chaux ou d’argile. Leur empreinte carbone est souvent moins lourde. Enfin, privilégiez des peintures fabriquées près de chez vous (au niveau national ou régional) et les peintures recyclées à partir de pigments ou de matériaux issus de peintures usagées.
C’est bon, c’est choisi ? Alors, vous y êtes presque. Avant de peindre, n’oubliez pas de bien préparer le mur : rebouchez trous et fissures, nettoyez, et poncez légèrement pour une bonne accroche. Utilisez un rouleau anti-goutte et un pinceau pour les angles. Peignez entre 10°C et 25°C, bien aéré, appliquez deux couches pour un rendu nickel chrome. Plus qu’à laisser sécher et admirer votre chef d’œuvre !
Auteur : Marin TDM
Crédit photo : Aleksandar Nakic / iStock