# Économie
Le bon décryptage des subventions pour s’offrir un véhicule électrique
Publié le 22 décembre 2022 à 23h00
Et si la mobilité verte ne rimait plus avec mobilité chère ? Pour encourager l’accession aux véhicules électriques, l’Etat et les collectivités territoriales ont mis en place un certain nombre d’aides et de subventions à destination des particuliers qui souhaitent s’offrir un véhicule électrique.
Il est parfois difficile d’y voir clair entre primes à la conversion, bonus écologique, bonus vélo ou trottinette à assistance électrique. Voici le bon décryptage du passage à la mobilité électrique - pour réduire son bilan carbone tout comme sa facture.
Si l’on veut acheter une voiture électrique
Passer à une voiture électrique et peu polluante a un coût, mais les aides financières sont nombreuses - et parfois peu lisibles pour les conducteurs. On peut distinguer deux primes principales :
- Le bonus écologique : subvention la plus connue pour le passage à l’électrique, le bonus écologique est plafonné à 6 000 euros depuis le 1er juin 2020. Il vise à aider les Français, particuliers ou professionnels, à acheter un véhicule hybride ou hydrogène, neuf ou d’occasion. Le site du Service public permet de détailler la somme exacte que l’on peut obtenir, en fonction de certains critères (prix, date d’achat, lieu de vie).
- La prime à la conversion : deuxième star des subventions, la prime à la conversion aide les Français à acheter un véhicule neuf (électrique ou thermique) en échange du rebut de son véhicule ancien. Pour en bénéficier sur un véhicule électrique, il faut que le nouveau véhicule réponde à certains critères (prix inférieur ou égal à 60 000 euros, pas de revente dans les 6 mois suivant l’achat, etc). La prime peut s’élever jusqu’à 5 000 euros. Encore une fois, le site du Service public permet d’obtenir le détail de la prime en fonction de sa situation particulière.
On peut ajouter à ces deux primes différentes subventions que l’on peut obtenir en fonction de ses revenus ou de son lieu de vie. Par exemple, les habitants de Zones à faibles émissions (ZFE), c’est-à-dire les grandes métropoles, peuvent obtenir une surprime de 1 000 euros. Un sur-bonus de la même somme existe également pour les habitants d’Outre-mer.
Si l’on veut acheter un vélo à assistance électrique
Les vélos à assistance électrique (VAE) ont aussi leurs primes ! Le bonus vélo est ainsi une prime versée par l’Etat pour l’achat d’un VAE neuf, qui n’utilise pas de batterie au plomb et possède un cycle à pédalage assisté.
Ce bonus ne peut excéder le montant de 200 euros mais il peut-être cumulé avec une aide allouée aux collectivités locales. En France, de nombreuses mairies proposent en effet des sommes allant jusqu’à plusieurs centaines d’euros pour l’achat d’un vélo électrique. Montpellier, par exemple, est l’une des championnes de la subvention au VAE, avec une aide à l’achat allant jusqu’à 500 euros. Les départements et régions peuvent aussi proposer des aides cumulables. La bonne technique : se rendre sur le site de sa région, de son département puis de sa ville pour repérer chaque aide et faire le calcul ! Concernant la prime nationale, il faut se rendre sur le site officiel afin de faire la demande pour un bonus vélo.
Si l’on veut acheter une trottinette électrique
Cette fois, l’aide n’est pas nationale : les aides à l’achat d’une trottinette électrique sont uniquement gérées par les collectivités territoriales. Il n’y a donc pas d’uniformité de subventions à l’échelle du pays.
De nombreuses villes, comme Lyon ou Paris proposent toutefois la même prime pour la trottinette et le vélo électrique : même somme, mêmes démarches. La trottinette doit néanmoins être homologuée sur route, c’est-à-dire embarquer des phares, rétroviseurs, un compteur de vitesse et un klaxon. Où que vous rouliez, ces dispositifs seront nécessaires pour obtenir une subvention pour une trottinette électrique.
Auteur : Benjamin B
Crédit Photo : Simon Skafar