# Culture & Loisirs
Le tour du monde des bonnes nouvelles de février
Publié le 11 février 2024 à 23h00
Chaque mois, L’avenir a du bon sélectionne pour vous cinq bonnes nouvelles qui sont passées sous les radars de l’actualité.
L’avenir a du bon vous propose un tour du monde des actualités positives qui rappellent que le monde avance (tout de même) dans le bon sens. En février, direction la Corée du Sud, la Pologne et même l’Océanie !
Le label greenwashing en Europe
Pour lutter contre le greenwashing, les députés européens ont voté l’interdiction des affirmations environnementales vagues. « 100% naturel » ou encore « produit vert » sont des allégations qui n’existeront plus. L’objectif de cette interdiction est de protéger les consommateurs face à des termes génériques dont le sens est vide et qui, bien souvent, sont sans fondements scientifiques. Un renforcement de la certification va donc être établi par les autorités, permettant d’autoriser uniquement les labels de durabilité fondés sur des certifications valides.
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La fin de la viande de chien en Corée du Sud
Considéré jusqu’à peu comme du bétail, la viande de chien a longtemps fait partie de la gastronomie coréenne. Cependant, en Corée du Sud, ces dernières années ont été marquées par une augmentation de l’adoption des chiens comme animaux de compagnie, créant un changement de paradigme dans les mentalités. Les défenseurs des animaux se sont ainsi levés pour mettre fin à l’élevage des chiens à des fins alimentaires.
Une bataille qui a conduit l’Assemblée nationale sud-coréenne à voter en faveur de l’interdiction de l’élevage, la vente et l’abattage de chiens pour leur viande en janvier. Le texte entrera en vigueur après une période de grâce de trois ans pour permettre aux éleveurs de transitionner vers un nouveau modèle économique. À l’issue de ces trois ans, toute personne à l'origine de production de viande de chien sera soumise à une amende de 30 millions de wons ou trois ans de prison.
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Des routes faites de mégots recyclés en Slovaquie
À Žiar nad Hronom, petite ville de Slovaquie, il existe une route d’un genre nouveau, une route faite à partir de mégots. En effet, le pays commence à recycler ses mégots de cigarette pour transformer les filtres usagés en asphalte pour les routes. Lors des marchés de Noël 2023, la capitale slovaque, Bratislava, avait mis à disposition des conteneurs spéciaux conçus pour récolter les mégots de cigarette. L’objectif de la ville, pour 2024, est de continuer à récupérer ses mégots pour les recycler et créer plusieurs routes faites à partir de cigarettes. Une première mondiale !
Grâce à cette initiative, la ville espère contribuer au recyclage de ces déchets tout en participant à l’amélioration de la propreté de Bratislava. Pour cela, la société de gestion des déchets de la capitale met à disposition des poubelles à destination des mégots lors d’évènements publics. Ces derniers seront ensuite récupérés par les sociétés SPAK-EKO et EcoButt qui se chargeront de la transformation en asphalte des bouts de cigarette.
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La préservation des forêts anciennes en Pologne
Le 15 janvier 2024, la ministre du Climat et de l’Environnement de Pologne, Paulina Henning-Kloska, a annoncé la protection de sept millions d’hectares de forêts anciennes. Cela représente 1,5 % de la surface forestière du pays dont la forêt Bialowieza. Cet antre de biodiversité est l’une des dernières forêts primaires d’Europe. Elle n’a presque pas connu l’influence humaine et reste un vestige de la dernière ère glaciaire que la Terre ait connue.
Une avancée non négligeable puisque les derniers gouvernements avaient délaissé leurs devoirs environnementaux. En effet, en 2016, le gouvernement polonais avait décidé, sous prétexte de dégâts entomologiques, de tripler l’abattage dans la forêt Bialowieza, l’équivalent de 180 000 m2 de bois sur 10 ans. Cette décision a été condamnée par l’UNESCO et la Commission européenne, que la Pologne avait ignorée. Mais puisqu’il n’est jamais trop tard, le nouveau gouvernement espère interdire l’exploitation de 20 % de ces sites forestiers.
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Le traité international de protection de la haute mer ratifié aux Palaos
Le saviez-vous ? Seul 1 % des océans en dehors des zones juridiques nationales sont protégés. Le reste est vulnérable à la surexploitation sans risque de conséquence. Pour tenter de faire changer les choses, l’ONU a finalisé, en juin 2023, un traité international de protection de la haute mer. Signé par 85 pays, ce traité a pour objectif de garantir une conservation et utilisation durable de la biodiversité marine de ces zones ne relevant pas des juridictions nationales.
Mais il y a une différence d’ampleur entre « signer » et « ratifier » un traité – même si elle est subtile. Une signature ne contraint pas juridiquement, tandis qu’une ratification lie juridiquement les parties. Et les Palaos, petit État archipélique de l’Océanie, vient de devenir le premier pays à ratifier le traité de protection de la haute mer. Une première saluée par l’ONU qui, on l’espère, créera des émules !
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Autrice : Flavie R
Crédit Photo : LaylaBird/iStock