Pendant de nombreuses années, les coquelicots ont presque disparu des champs de blé, victimes de leur sensibilité aux pesticides. L'usage intensif d'engrais chimiques et de produits phytosanitaires dans l'agriculture intensive les a peu à peu étouffés. Ainsi, le retour des coquelicots constitue une excellente nouvelle pour la biodiversité.

Il est important de noter que, dans le langage courant, le coquelicot est souvent qualifié de  « mauvaise herbe ». Cependant, cette appellation est trompeuse, car ces fleurs sauvages jouent un rôle bénéfique, notamment en favorisant la pollinisation. Le coquelicot est une plante qui s'adapte facilement aux conditions arides et ensoleillées, faisant de lui un véritable héros des champs, des jachères, des friches et des talus. Ces dernières années, grâce à la réduction de l'utilisation des pesticides, les coquelicots ont été encouragés à revenir, bien que des efforts supplémentaires restent nécessaires. En raison de son symbolisme lié à la mémoire des guerres, de sa représentation fréquente dans l'art et de sa photogénie, notamment grâce à son rouge éclatant, le coquelicot suscite une grande sensibilité. Il attire également les coléoptères qui se chargent de sa pollinisation.

Apercevoir plusieurs bouquets de coquelicots en bordure de champs ou de routes est une raison de se réjouir, car leur présence témoigne d'un indice positif pour la biodiversité. Cela souligne la conservation des espaces naturels car les zones où les coquelicots fleurissent sont généralement préservées des activités humaines telles que la bétonisation ou l'agriculture intensive. Il est vrai que les coquelicots sont des plantes sauvages qui nécessitent un environnement propice pour s'épanouir. Le fait qu'ils poussent le long des routes est souvent le signe que l'écosystème local est en bonne santé et offre un habitat approprié. Ainsi, d'autres espèces végétales et animales pourraient également trouver refuge dans ces zones préservées.

Le retour des coquelicots dans nos paysages est donc un événement réjouissant pour la biodiversité. En les laissant s’épanouir, nous contribuons à préserver notre environnement naturel et à offrir un refuge à de nombreuses espèces végétales et animales. C'est une invitation à adopter des pratiques plus respectueuses de la nature et à encourager la conservation des espaces sauvages pour le bien-être de notre écosystème commun.

Autrice : Carla P

Crédit Photo : Lemanieh